La Licorne, André Virel

Publié le par chris

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Nous avons connu la terre qui bouge
quand l'oiseau cherchait à frémir en toi
et puis la colombe au grand soleil rouge
et ce fut Noël où naît l'enfant roi

Nous ne cherchons pas à conter l'histoire
ni d'écrire hier pour lire demain
mais à goûter l'heure où l'on cherche à boire
l'eau du seul désir au creux d'une main

Aux confins des bois où la lune est reine
le soleil s'éclaire et garde l'amour
et là-bas, vois-tu, près de la fontaine
la licorne vient, blanche, au petit jour

C'est toujours ici que coule le songe
en-deça de nous et du souvenir
et le grand secret ailleurs se prolonge
encore au-delà de notre mourir

André Virel

Publié dans Poésie

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L
<br /> Voici un texte un peu inhabituel chez toi. Est-ce la chaleur d'ici qui m'y rend plus sensible ? est-ce ma fibre poétique toujours attentif à ce qui habite l'homme? Malheureux l'homme sans désir qui<br /> ne se pose pas la question de son existence et du sens qu'il veut y donner, heureux celui sans cesse cherche la réponse introuvable.<br /> <br /> <br />
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