Et la ténèbre ne l'a pas reçue...

Publié le par chris



Il peut arriver que la douleur psychique, faite d'une douleur aigue qui embrase le corps, d'émotions qui nous submergent, de mémoires qui nous assaillent et nous cernent, soit telle qu'on franchit une limite au-delà de laquelle il n'y a plus rien, que la grande Solitude. Là, même l'amour humain, l'amour de ceux qui nous aiment, n'entre pas: Et la ténèbre ne l'a pas reçue... L'âme se trouve alors comme recroquevillée dans le sein du néant. Ira-t-elle vers la vie? Ira-t-elle vers la mort? Cela appartient au secret de ces instants qui ressemblent à ceux de l'extrême fin de vie...

Publié dans Dépression

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B
<br /> oui il y a des moments de ténèbres intérieures, où l'on a l'impression que plus rien ne pourra plus nous atteindre, nous toucher, et donc ne pourra plus non plus nous réveiller d'une sorte de flou,<br /> anesthésié et douloureux à la fois, qui a tout envahi... Essayer juste de croire alors, tout recroquevillé que l'on est, que le temps, - et la grâce - suppléeront à notre anéantissement...<br /> <br /> <br />
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P
<br /> La douleur psychique est en effet un puits sans fond dont le tourbillon infernal peut nous entraîner aux confins de la vie. Pourtant, paradoxalement, c'est parfois dans cette non-vie tueuse de Vie<br /> qu'émergent une lueur inespérée et l'occasion d'une renaissance...<br /> <br /> J'ai écrit des textes sur ce thème, si cela vous intéresse, vous pouvez les lire dans les archives de mon blog (novembre 2007) ou dans ce livre :<br /> http://www.thebookedition.com/sylvie-ptitsa-graines-du-fond-du-puits-p-22802.html<br /> <br /> Merci de vos commentaires et beau dimanche à vous... loin du puits.<br /> <br /> <br />
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